Avant l’entrée en fonction du gouvernement Michel, l’économie belge se portait mieux que la moyenne de la zone euro. L’absence d’une politique d’austérité trop sévère et un respect minimal pour la concertation sociale pour la formation des salaires y étaient pour beaucoup.
A partir de l’entrée en fonction du gouvernement Michel, le tableau a bien changé. Des restrictions budgétaires lourdes, un frein supplémentaire sur les investissements publics et des coupes sombres dans les salaires et les allocations ont fait sentir leur impact. Trois ans après l’entrée en fonction du gouvernement Michel, notre croissance économique est considérablement à la traîne par rapport à la moyenne de la zone euro malgré un contexte économique mondial favorable, malgré un contexte macroéconomique positif.
Source: Eurostat
L’argument « le reste de l’UE a dû opérer un mouvement de rattrapage, il est donc logique que la Belgique soit maintenant en-dessous de la moyenne européenne » ne tient pas la route. Des pays comme la Suède, l’Autriche, l’Allemagne et le Luxembourg ont aussi connu une récession moins sévère que la Belgique et pourtant, aujourd’hui, ils font mieux que la moyenne de la zone euro. Depuis l’entrée en fonction du gouvernement Michel, la Belgique figure à la 25e place (sur 28 pays européens) du classement en matière de croissance économique. En outre, nous nous trouvons en-dessous de la moyenne de la zone euro depuis plus de deux ans déjà et l’écart continue à se creuser. C’est clairement la politique de ce gouvernement qui freine le développement économique.